L’île d’Ouessant, destination vacances ressourçantes

Native et habitante de Brest, j’aime prendre le large de temps à autre, même si Brest est une ville de bord de mer très agréable à vivre toute l’année. 

Nous avons mis le cap sur Ouessant, île du bout du monde. Ces vacances étaient très attendues, car c’était la première fois que je ne faisais pas l’aller-retour dans la journée. Nous avions décidé d’y rester 4 jours, aspirant à être au grand air et à nous laisser bercer par nos envies du moment. Bref, carpe Diem !

Jour 1 : Découverte à pied du nord-est de l’île entre le Stiff et l’île Keller

8h20 : embarquement à bord de la Penn ar Bed au port de commerce de Brest.

11h : arrivée sur l’île, après un stop au Conquet et à Molène.

En chemin : Visite de l’expo de peintures au pied du Stiff, passage par la pointe de Cadoran avec cette surprenante maison située à l’aplomb de la falaise, balade sur les sentiers et sentes jusqu’à l’île Keller.

 Petit point météo : Bien qu’habituée aux changements de temps dans une journée, je n’ai jamais connu des alternances soleil, nuage, bruine aussi subites. Cela donnait à l’île une ambiance tour à tour très mystérieuse, radieuse et de renouvellement perpétuel. Un beau cadeau de la nature ! 

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Jour 2 : Balades à vélo et à pied vers la pointe de Pern

Visite du musée des phares et balises que nous connaissions déjà, mais le sujet nous passionnant, c’était pour nous un vrai plaisir que de nous replonger dans l’histoire des phares et de leurs gardiens.

 En chemin : Passage par la savonnerie artisanale de l’île (où nous nous sommes laissées tenter par un dentifrice naturel à base d’algues), par les très sauvages pointes de Pern et du Créac’h et devant le moulin de Caraës.

Malgré la fatigue due au grand air iodé, nous avons enfourché nos vélos vers 21h30 pour assister à l’allumage de l’un des phares le plus puissant au monde, celui du Créac’h. Nous étions là, face à lui et à la côte déchiquetée, assises sur la dune en tentant de capturer ce moment magique avec notre appareil photos.

Cette journée s’est terminée en dégustant un Irish Coffee dans le chaleureux Ty Korn Café au bourg de Lampaul.

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Jour 3 : Balades à vélo et à pied vers la pointe de Porz Doun

Après quelques petits achats souvenir (un coussin TAL dédié aux incontournables de l’île d’Ouessant) et une visite de la galerie Claudie Prigent, dont nous adorons les baigneuses et les moutons, nous reprenons nos bicyclettes en direction de Porz Doun.

En chemin : le petit hameau de Porsguen, de très jolies maisons ouessantines blanches aux volets bleus, l’anse de Porz Goret.

Avant de rentrer le soir, nous avons donné quelques derniers coups de pédales pour nous rendre à l’écomusée du Niou. Il permet d’appréhender la vie des ouessantins jusqu’au 20ème siècle. Cette fois-ci, je me suis plus attardée sur la lecture des récits des ouessantins de la marine marchande.

Pour notre dernière soirée sur l’île, nous avions réservé la sortie « Phares de nuit » proposée par Kalon Eusa. Ondine, la guide conférence nous avait donné rendez-vous à 21h45 à l’église de Lampaul pour nous véhiculer au phare du Stiff. Quel merveilleux et fascinant spectacle par une très belle nuit étoilée que d’assister à l’allumage de tous ces feux et phares de la mer d’Iroise. Les explications d’Ondine sont à la portée de tous et très riche d’enseignement.

Jour 4 : Retour vers le Stiff par la côte sud

Pour rejoindre le port du Stiff depuis l’hôtel, nous avons longé la côte sud à partir de Roc’h Haro, faisant face à l’archipel de Molène et au continent. Cette balade, nous a permis de profiter de magnifiques paysages de lande aux teintes jaunes, vertes et mauves, poussant en forme de coussin

17h : Départ du bateau – 19h30 : arrivée à Brest

Il est impossible de résumer l’île d’Ouessant en quelques mots, tellement les paysages sont multiples, les couleurs et les ambiances changeantes, les balades à pied et à vélo nombreuses. Nous avons simplement savouré le moment présent, heureuses d’être là, sur l’île bretonne du bout du monde.

Côté pratique et bons plans :

  • Avant de partir, nous avions réservé notre hôtel en ½ pension, 2 vélos pour les jours 2 et 3 (réservation auprès de l’office de tourisme de Brest avec 10% de réduction) et la balade contée des phares de nuit avec Kalon Eussa. J’avais également pris soin de prendre la carte IGN de l’île.
  • Partir de Brest permet de profiter des paysages paisibles de la rade, du goulet, des falaises de la presqu’île de Crozon et du littoral de l’Iroise. Il faut juste savoir que la traversée dure alors 2h30.
  • Pour randonner dès l’arrivée sur l’île sans s’encombrer des bagages, renseignez-vous auprès d’un transporteur de l’île pour leur prise en charge à votre arrivée avec dépôt à votre hébergement. Nous avons fait de même pour le retour en laissant notre valise au loueur de vélos au bourg, qui nous l’a emmenée à l’embarcadère le soir.
  • En arrivant sur l’île, faites un passage par la gare maritime pour voir l’expo sur la vie à Ouessant. Elle répond aux questions que se posent les continentaux : le nombre d’habitants, la gestion des déchets, la scolarité, les soins médicaux,…
  • Le matin, nous achetions nos provisions pour le pique-nique au Carrefour express, très bien achalandé.
  • Au musée des phares et balises, on nous a remis un carnet de voyages sur la route des phares de la région. Extra, il est en réalité augmentée ! Nous comptons bien profiter du passeport qu’il contient pour revisiter les 3 autres phares (St-Mathieu, Trézien et l’île Vierge)
  • Pour manger le ragoût sous les mottes à La Duchesse Anne où nous séjournions, il faut le réserver la veille au soir auprès des serveurs.
Patricia

Patricia

45 ans

Pour plus d'informations

Rendez-vous sur le site de l’office de tourisme de l’Île d’Ouessant